C’est la question que je me pose depuis un moment. Comme s’il y avait toujours quelque chose de plus important que ce que je m’apprête à faire ; écrire.
Écrire est essentiel pour moi, rien à penser, les mots viennent à moi.
Il y a mille choses dont j’ai envie de parler, mille histoires à raconter. J’ai cette sensation que le moment est enfin arrivé, que tout à coup, je peux me faire entendre.
Enfant unique, j’ai grandi entourée de parents aimants mais malgré tout, la solitude faisait partie de mon quotidien.
Parlons-en, tiens, de la solitude, une petite bête noire pour certains et une liberté pour d’autres. Personnellement, je ne me trouve, ni d’un côté, ni de l’autre, je pense avoir réussi à équilibrer cette partie de moi, en m’entourant d’amis précieux.
Les amis, un autre point crucial chez moi ; comment ferais-je sans eux ?!
Il y a eu des rencontres éphémères qui ont compté, des amitiés de quelques années et puis, il y a les fidèles, ceux qui sont restés malgré tout.
Malgré l’adolescence, la distance et les différences.
La différence, elle aussi, fait partie de moi, de nous tous au final. Cependant, pour mon cas, je l’ai très mal acceptée durant des années, j’avais besoin d’être reconnue. Mais pas reconnue pour qui j’étais, non, reconnue pour ce que mon entourage voulait que je sois et ça n’a pas fonctionné, parce que j’en ai perdu mon authenticité.
L’authenticité, elle est encore enfouie, pendant trop longtemps j’ai tenté de repousser cette partie de moi, celle qui faisait que j’étais différente de part ma vision de la vie due à tous nos voyages atypiques, de la manière dont je pouvais exprimer ce que je ressentais.
Durant l’adolescence, on m’a beaucoup reproché de dire les choses de manière crue, sans filtre, alors je me suis adaptée, ne voulant pas faire de mal. Alors, je ne disais plus.
Aujourd’hui, j’approche le problème d’une autre manière, je me permet de dire ce que je pense, dans le respect, de moi-même et de l’autre. En tentant de bien choisir et poser les mots ensuite.
Il y a ce dicton qui dit “les paroles s’envolent, les écrits restent” personnellement, je ne suis pas d’accord,il y a beaucoup de paroles qui peuvent blesser, pendant longtemps, tout comme les écrits. Nous ne savons jamais comment la personne en face de nous va recevoir ce qu’on lui dit.
Voilà, par où j’ai décidé de commencer, par placer des mots, au fil de ma pensée, tels qu’ils venaient.
Le début de l’authenticité, je l’espère.
Lola.